Mieux comprendre les GFF/GFI pour défiscaliser
La forêt est un domaine actif qui possède un potentiel d’évolution exceptionnel. C’est un secteur qui a résisté à la crise et qui semble continuer de croître. La filière de la forêt, et particulièrement du bois, est exploitée par deux types de groupements GFF/GFI : les Groupements Fonciers Forestiers (GFF) et les Groupements Forestiers d’Investissement (GFI). Les formes juridiques diffèrent, mais la défiscalisation est la même.
GFF/GFI : qui sont-ils ?
Un groupement forestier est une société civile s’engageant dans le domaine forestier. Deux types de groupements existent avec des fondements juridiques différents. Les GFF ont pour but de conserver et d’améliorer les massifs forestiers. Une telle société a pour vocation de « gérer » les opérations se rattachant aux arbres et forêts. En rejoignant un groupement forestier, tout investisseur en devient un associé et bénéficie de quelques droits selon les modalités inscrites dans les statuts. Les revenus viennent généralement des ventes de bois ainsi que des loyers de la chasse et de la pêche. Les GFI, quant à eux, sont des groupements spécifiques qui ont obtenu une autorisation sur le marché financier pour entreprendre dans l’épargne. Ce type de groupement forestier, plus accessible à tous, favorise l’investissement dans les massifs forestiers. Il fonctionne comme les organismes à structure d’investissement.
Les avantages fiscaux
L’investissement en bois et forêts produit une rentabilité. Ce rendement ne subit pas de pressions fiscales. Les revenus des groupements fonciers ne sont pas exonérés d’impôt. Investir dans les GFF/GFI permet de profiter d’une réduction d’impôt sur le revenu lors d’une souscription ou d’une acquisition de parts et de réductions ou crédits d’impôt lors d’une réalisation de certaines opérations par le groupement. Les parts de groupement forestier bénéficient également d’une exonération d’IFI ou Impôt sur la Fortune Immobilière. Une défiscalisation peut atteindre les 75 % de leur valeur. La taxation ne s’opère donc qu’à concurrence du quart de leur valeur.
Les risques du groupement forestier
Un certain nombre de risques doivent être pris en compte dans cette forme d’investissement. Les souscripteurs potentiels sont généralement attirés par les réductions d’impôt. Il faut savoir que la contrepartie d’une telle réduction est une contrainte de blocage associée à un risque de perte des fonds investis. De plus, la législation fiscale mise en vigueur jusqu’à ce jour est susceptible d’évoluer. Les avantages fiscaux liés à un tel investissement peuvent être remis en cause par un changement de loi. Mais le principal risque du groupement forestier reste les intempéries. La forêt est dénuée de risques qui s’appréhendent sur le long terme. La rentabilité des GFF/GFI dépend du prix du bois qui peut varier imprévisiblement à la hausse comme à la baisse. Puisqu’il s’agit d’un capital lié à la nature, il est soumis aux risques climatiques. Les cyclones, ouragans, tempêtes et incendies peuvent tout détruire sur leur passage.