Comment faire pour optimiser sa déclaration afin de réduire l'ISF ?

Il existe en effet des moyens que la loi met à la disposition des citoyens afin de leur permettre une réduction d’impôt. C’est valable aussi pour l’ISF dont le montant peut très vite s’envoler si les contribuables n’utilisent pas des moyens d’optimisation. Voilà quelques solutions possibles pour faire baisser sa charge fiscale liée à l’ISF.

La réduction pour enfants à charge

Il faut savoir que si un contribuable dispose d’un patrimoine qui avoisine les 1,299 million d’euros, il ne sera pas encore assujetti à l’ISF. Avec 1000 euros de plus donc, la donne pourrait changer complètement. Il est possible de descendre à ce seuil grâce à une décote. Il est en effet faisable de faire valoir le fait d’avoir des enfants à charge et de bénéficier d’une réduction de 150 euros sur chacun d’eux. Cela semble être un faible montant, mais lorsque le calcul est fait, c’est l’équivalent de  30000 euros de patrimoine exonérés de l’ISF taxable dans la tranche à 0,5 %.

La décote sur son patrimoine

Il faut savoir que le fisc est indulgent et accorde maintenant un abattement de 30 % sur la valeur de la résidence principale de tout contribuable. En effet, cela se calcul sur la valeur du bien sur le marché. Attention, il y a quand même des conditions pour obtenir cet abattement. Déjà, il est impératif d’être propriétaire occupant de la résidence. Dans le cas d’un bien en location, il est faisable d’obtenir une décote ne dépassant pas les 20 %.  Pour le cas d’un bien en indivision, c’est 10 % à 20 % de décote possible. Il faut en faire la demande auprès du fisc pour qu’il en analyse l’éligibilité.

Investir au capital d’une PME

Il existe trois manières de le faire :

  • L’investissement en direct,
  • Les FIP,
  • Les FCPI.

Il faut savoir que chacune de ces trois méthodes a des caractéristiques spéciales. C’est un bon moyen de participer au développement des PME, tout en réduisant son assiette fiscale.

La loi TEPA est la base, car elle permet de directement réduire de 50 % le montant de l’ISF à payer si le contribuable investit des sommes dont la limite s’élève à 90 000 euros. En plus de cela, les plus-values au-delà de la 5ème année ne feront pas partie des revenus imposables. Les niches fiscales y afférant ne seront pas non plus plafonnées. Pour le cas des investissements qui passent par les FIP et les FCPI, le capital sera à 60 % placé directement dans les PME et les 40 % restants dans les sociétés cotées.

Ces méthodes pourront alors aider les contribuables à payer moins dans le cadre de l’ISF. Ce sont des mesures tout à fait légales, toujours dans le respect de la loi.