Comprendre le calcul de la taxe d’habitation : guide complet
La taxe d’habitation est un impôt local qui peut parfois sembler complexe à comprendre. Pourtant, il est essentiel de maîtriser son calcul pour anticiper au mieux cette dépense annuelle. C’est pourquoi nous vous proposons un guide complet pour comprendre le calcul de la taxe d’habitation. Que vous soyez propriétaire ou locataire, cet article vous aidera à déchiffrer les différentes composantes de cet impôt et à comprendre comment il est calculé. Ainsi, vous serez en mesure de mieux gérer votre budget et d’éviter les mauvaises surprises. Alors, prêt à devenir un expert de la taxe d’habitation ?
Comprendre le principe de la taxe d’habitation
La taxe d’habitation est un impôt local qui concerne toute personne physique ou morale ayant la jouissance de locaux imposables, qu’elle soit propriétaire, locataire ou occupant à titre gratuit. Son calcul repose sur la valeur cadastrale locative du bien et le taux d’imposition déterminé par la commune. Les locaux concernés sont notamment les résidences principales et secondaires, les locaux professionnels ou à usage mixte, et les logements meublés. Des abattements peuvent être appliqués en fonction des revenus du contribuable.
Abattements et exonérations de la taxe d’habitation
La taxe d’habitation prévoit des abattements en fonction des revenus du contribuable. Plusieurs catégories de personnes peuvent être exemptées, notamment les individus en situation de précarité, les seniors de plus de 60 ans non assujettis à l’IFI, les veufs et veuves non soumis à l’IFI, les personnes handicapées ou invalides, ainsi que celles résidant en maison de retraite ou dans un établissement de soins longue durée. Par ailleurs, des taxes s’appliquent sur les locaux vacants, avec des conditions spécifiques pour obtenir une exonération.
La suppression progressive de la taxe d’habitation
Depuis 2018, la taxe d’habitation est en cours de suppression pour les résidences principales. Un dégrèvement de 30% a été appliqué en 2018, suivi de 65% en 2019, atteignant 100% en 2020 pour 80% des contribuables. Les 20% restants, dont les revenus dépassent les plafonds, bénéficieront d’une suppression progressive de 2021 à 2023. Cependant, cette suppression ne concerne pas les résidences secondaires ni les logements vacants. L’avenir de cette mesure reste incertain, notamment en raison de discours contradictoires et de l’impact de la crise sanitaire du Covid-19.